Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Propriétés immunosuppressives des cellules souches et étude de la réponse humorale en xénotransplantation intracérébrale

Par : Mathieux, Elodie

Document archivé le : 18/12/2014

La xénotransplantation intracérébrale est une des stratégies thérapeutiques envisagées pour le traitement de maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson. Toutefois, cette approche est fortement limitée par la réponse immunitaire de l'hôte qui conduit au rejet systématique de la greffe. La première partie de ma thèse avait pour objectif d'analyser les propriétés immunosuppressives des cellules souches multipotentes et leur potentielle utilité pour la transplantation intracérébrale. Nous avons ainsi montré que la co-transplantation de cellules souches mésenchymateuses avec des neuroblastes porcins dans le striatum de rat induit l'inhibition de facteurs inflammatoires et prolonge la survie du xénotransplant jusqu'à 120 jours. Les cellules souches/progénitrices neurales (CSPN) inhibent également la prolifération des lymphocytes T, et leurs effets apparaissent dépendants de l'hème oxygénase 1. Une dernière série de travaux montre que des CSPN dérivées d'iPSC humaines sont aussi capables d'inhiber la prolifération des cellules mononucléaires humaines. La seconde partie de ma thèse a consisté à déterminer si la réponse humorale de l'hôte était impliquée dans le rejet de neurones porcins après leur implantation dans le striatum de rat. Des niveaux élevés d'IgG dirigées contre les neurones porcins ont été détectés dans les greffes en cours de rejet. Ces anticorps ont été retrouvés dans la circulation sanguine mais, essentiellement après le rejet de la greffe. Par ailleurs, la longue survie des neurones porcins dans le cerveau de rats déficients pour les immunoglobulines suggère qu'il est important de prendre en compte la réponse humorale si l'on veut maîtriser le rejet de xénogreffe intracérébrale. 13NANT16-VS


Fichier(s) associé(s) au document :
mathieuxDOC13.pdf