Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Étude du rôle effecteur et régulateur des lymphocytes T dans la Sclérose en Plaques

Par : Pettré, Ségolène

Document archivé le : 22/03/2012

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique inflammatoire du système nerveux central associée à la présence de lymphocytes T auto-réactifs. En dépit de la prépondérance des lymphocytes CD8+ dans les altérations du répertoire T dans la SEP, nous avons observé une fréquence similaire des cellules CD8+ auto-réactives dans le sang des patients atteints de SEP et des individus sains. Ceci nous a conduit à étudier la fonction régulatrice des cellules T CD4+CD25high en incluant le marqueur CD127 (chaîne ? du récepteur à l'IL7) et à proposer d'autres approches de calcul de fréquence. Notre étude a montré que les cellules CD4+CD25highCD127- des patients atteints de SEP possédaient la même capacité régulatrice que celles des individus sains. En outre, les cellules CD4+CD25highCD127+ des patients atteints de SEP semblent être hyperprolifératives et présenter un profil cytokinique pro-inflammatoire. Pour la première fois, notre équipe a mis au point la technique TRAP (T Recognition of APC by Protein Transfer) dans le contexte de la SEP, limitée à l'utilisation de la myéline totale comme antigène. Cette nouvelle méthode a permis de mettre en évidence une fréquence très élevée des cellules T auto-réactives dans la SEP. Les lymphocytes T auto-réactifs positifs au TRAP sont caractérisés par un niveau d'expression plus important de CD40L et de CD62Llow. À la différence de la technique de référence qu'est l’ELISPOT-IFN?, le TRAP présente l'avantage de s'affranchir des différents CMH et peptides et d'étudier directement tous les lymphocytes auto-réactifs quelques soient les peptides reconnus. Nos résultats portant sur des patients non-traités en début de maladie plaident fortement pour une étiologie auto-immune de la SEP. - 2009NANT46VS


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