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Effet de la modalité de résistance sur les adaptations neuromusculaires$ecomparaison d'un entraînement en endurance de force isoinertiel vs isocinétique

Par : Mathieu Plautard

Document archivé le : 13/05/2016

Le choix de la modalité de résistance offre la possibilité aux entraîneurs et aux praticiens de générer de nombreux stimuli d’entraînement. Ces travaux de thèse s’inscrivent dans le prolongement d’études dont la spécificité est de comparer la réponse neuromusculaire aux exercices isoinertiel (IT) et isocinétique (IK) en condition standardisée. Une première étude a permis de développer une méthode de calcul du couple de force lors des mouvements balistiques IT. Une deuxième étude avait pour objectif de comparer la réponse neuromusculaire à différents niveaux de résistance IT et IK. Le volet principal de ce travail de thèse s’est centré sur les exercices d’endurance de force, i.e. réaliser un grand nombre de répétitions contre un niveau de résistance faible. Cette forme d’entraînement présente un intérêt certain pour améliorer la force et l’endurance musculaire. Nous avons testé l’influence spécifique de la modalité de résistance sur la cinétique et l’étiologie de la fatigue neuromusculaire lors d’un exercice d’endurance de force. La diminution des capacités de production de force était identique à l’issue des protocoles IT et IK tandis que la nature de la fatigue induite dépendait de la modalité de résistance. Enfin, une dernière étude s’est attachée à comparer les adaptations consécutives à 8 semaines d’entraînement en endurance de force IT vs IK. Les résultats montrent que la modalité de résistance n’influence pas les capacités de production de force maximale et d’endurance musculaire. L’entraînement contre une résistance IT semble néanmoins favoriser la montée en force ainsi que le transfert des gains de force à d’autres niveaux de vitesse.


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