État des lieux de l'utilisation de l'homéopathie par les femmes du pôle mère-enfant de Nantes
Par : Gasnier, Annaëlle
Document archivé le : 24/08/2017
Introduction : L'homéopathie est une thérapeutique à part entière, n'ayant pas prouvé son efficacité mais qui pourrait représenter une alternative possible aux « petits maux de la grossesse ». L'objectif principal de cette étude est de réaliser un état des lieux de l'utilisation de l'homéopathie par les femmes. Les objectifs secondaires visent à comparer certaines caractéristiques entre celles ayant utilisé l'homéopathie lors d'une grossesse et celles n'y ayant pas eu recours, et ainsi constater ou non la présence d'un profil de patientes utilisant cette thérapeutique. Le point de vue des femmes sur l'homéopathie sera également abordé. Enfin, un focus sur la pratique qu'ont les sages-femmes en homéopathie sera réalisé. Matériel et méthode : Cette étude descriptive a été réalisée du 16/03/16 au 21/07/16, à l'aide d'un questionnaire anonyme mis en place chez les femmes au deuxième jour post-accouchement durant leur séjour en suites de couches. Un questionnaire anonyme à l'attention des sages-femmes a été mis en place du 20/07/16 au 01/09/16. Résultats : 86% des femmes connaissent l'homéopathie et 49% y ont eu recours lors de leur dernière grossesse. Elles seraient plus nombreuses à en avoir bénéficié durant le troisième trimestre de la grossesse, notamment pour la préparation du col. Les principaux symptômes évoqués sont : troubles ORL, prévention grippale, nausées et vomissements. 12% en ont utilisé pour le travail et l'accouchement et 25% lors de suites de couches précoces. Ce sont principalement les sages-femmes et les pharmaciens qui prescrivent ou conseillent de l'homéopathie aux femmes enceintes. Celles-ci auraient fait ce choix en raison de l'absence d'effets secondaires et le côté « plus naturel ». Les femmes ayant utilisé l'homéopathie lors d'une grossesse sont significativement plus nombreuses à recourir à des thérapeutiques alternatives. 58% des sages-femmes du pôle prescrivent de l'homéopathie alors que seulement 14% d'entre elles sont formées. Conclusion : Les femmes enceintes semblent avoir une perception plutôt positive de l'homéopathie, et seraient favorables à son utilisation pendant la grossesse, ainsi qu'à son introduction dans les services de maternité. Les sages-femmes souhaitent majoritairement se former à l'homéopathie.
17 NANT 13-SF
IMPORTANT : OBLIGATIONS DE LA PERSONNE CONSULTANT CE DOCUMENT
Conformément au Code de la propriété intellectuelle, nous rappelons que le document est
destiné à un usage strictement personnel. Les "analyses et les courtes citations justifiées
par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information" sont autorisées
sous réserve de mentionner les noms de l'auteur et de la source (article L. 122-4 du Code de la
propriété intellectuelle). Toute autre représentation ou reproduction intégrale ou partielle,
faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit, est illicite.
De ce fait, nous vous rappelons notamment que, sauf accord explicite de l'auteur de la thèse, vous n'êtes pas autorisé à rediffuser ce document sous quelque forme que ce soit (impression papier, transfert par voie électronique, ou autre). Tout contrevenant s'expose aux peines prévues par la loi.
Fichier(s) associé(s) au document :
gasnierSF17.pdf
gasnierSF17.pdf